Lorsque l’Agence Française de Développement (AFD) a demandé à Baastel et à son partenaire, l’Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement (IRAM), d’effectuer une évaluation a posteriori du Projet de développement du Parc national Limpopo (DPNL) au Mozambique, auquel l’Agence avait versé 11 millions d’euros, l’équipe a relevé avec enthousiasme un défi spécial : intégrer des éléments audiovisuels tout au long du processus. Même si l’AFD désirait d’abord et avant tout obtenir une perspective indépendante concernant la pertinence, l’efficacité, l’efficience, l’impact et la viabilité de son financement, l’utilisation de médias audiovisuels est venue ajouter une autre dimension. Grâce à cette évaluation, l’AFD voulait tirer parti de leçons découlant d’expériences antérieures avec une évaluation filmée menant à un processus novateur utilisant de l’écrit et de l’audiovisuel de manière complémentaire.
Étant donné que le DPNL avait bénéficié du soutien de plusieurs donateurs, le financement de l’AFD visait à promouvoir le plan de gestion et de développement du parc en poursuivant les trois objectifs de base suivants : la restauration et la conservation de la biodiversité du parc ; l’amélioration des sources de revenus locales ; et le renforcement des capacités administratives du parc. Comme pour toutes les évaluations de Baastel, l’équipe a eu recours à une méthodologie rigoureuse, fournissant aux intervenants des commentaires utiles pour la responsabilisation et l’apprentissage. Elle s’est appuyée sur un recensement exhaustif des écrits, une collecte de données sur le terrain et l’expertise des membres dans des secteurs comme la biodiversité, la conservation et les moyens de subsistance durables.
Cependant, le processus reposait en grande partie sur l’utilisation de films et de photos qui ne constituaient pas simplement des ajouts, mais qui faisaient bel et bien partie intégrante de la collecte de données et de la production de rapports. Consciente que les publics pourraient se servir des produits d’évaluation écrits ou audiovisuels, ou des deux, l’équipe a travaillé pour veiller à ce que les deux types d’interface fournissent les mêmes renseignements de base. Elle a en outre tiré parti des possibilités distinctes offertes par chaque support. Par conséquent, les membres de l’équipe chargés des composantes écrites et audiovisuelles ont dû collaborer étroitement.
Le résultat final a été couronné de succès : une série de livrables écrits et audiovisuels hébergés et accessibles sur une plateforme Web. Parmi ces derniers, notons un rapport d’évaluation pouvant être téléchargé en format texte traditionnel, un long film, des extraits plus courts du film associés à divers aspects de l’évaluation, et des photos. Ensemble, ces composantes ont fourni aux publics de l’évaluation une expérience immersive impressionnante qui a permis de mieux comprendre le contexte du projet et les résultats de l’évaluation.
2015-2016
Mozambique
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Agence Française de Développement